Un examen du côlon ou coloscopie vise à identifier la cause des troubles intestinaux. Il fait également partie intégrante du dépistage du cancer du côlon.
Qu’est-ce qu’une coloscopie ou examen du côlon?
Lors d’une coloscopie, on introduit un endoscope, un tube souple équipé d’une caméra et d’une source lumineuse, via l’anus pour explorer le côlon jusqu’à la jonction avec l’intestin grêle. Lors du retrait de tube, le spécialiste étudie les prises de vue sur un écran.
Il place parfois des instruments supplémentaires sur l’endoscope pour prélever de petits morceaux de tissus (biopsies) pour un examen microscopique ou pour enlever des polypes.
Une coloscopie dure entre 20 et 30 minutes et est généralement pratiquée sous anesthésie.
Quand une coloscopie est-elle nécessaire?
Un examen du côlon étudie les symptômes et vise à déceler des maladies. Une coloscopie est recommandée pour ces affections les plus fréquentes :
- présence de sang dans les selles ;
- diarrhée persistante ;
- alternance de diarrhée et de constipation ;
- douleurs abdominales persistantes ;
- dépistage du cancer du côlon (si vous avez plus de 50 ans ou si un parent proche a développé la maladie) ;
- dans le cadre du suivi du cancer de l’intestin ou en cas d’ablation de polypes.
Pourquoi l’intestin doit-il être purgé ?
Un côlon propre, sans résidu de selles, est essentiel à une coloscopie aisée et un diagnostic fiable. Si la paroi interne est propre et d’un rose brillant, le médecin pourra examiner la muqueuse intestinale de manière optimale, ce qui lui permettra d’identifier même les plus petites anomalies tissulaires.
Si l’intestin n’est pas parfaitement propre, il sera beaucoup plus difficile de déceler d’éventuels polypes ou un début de cancer et le patient risque de devoir répéter l’examen.
Comment l’intestin est-il préparé?
Quelques jours avant la coloscopie, le patient doit suivre un régime sans résidus. Les aliments difficiles à digérer, comme les pépins, les noyaux ou les graines, sont donc exclus. Le patient doit, en outre, boire suffisamment, mais uniquement les boissons autorisées par le médecin.
Au menu de la veille de l’examen : un laxatif oral, administré sous différentes formes. Le patient doit généralement boire quelques litres d’une solution salée en peu de temps. Il doit parfois d’abord prendre une petite dose du produit, suivie de suffisamment de liquide clair au choix.
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